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Elles se finissent en –cone ou – siloxane (dimethicone, cyclomethicone, cyclopentasiloxane, etc.) et sont présentes dans presque tous nos cosmétiques. Et pour cause, d’un point de vue sensoriel, elles font des miracles. Mais doit-on s’en méfier ?
L’avis de Fréderic Mennetrier, coiffeur coloriste
« Si en surface les silicones première génération déposent un vernis brillant et gainant, en profondeur la fibre capillaire s’assèche considérablement. Les cheveux exposés à ce type de silicones ont aussi tendance à être plus lourds et à graisser plus vite. »
Un conseil ? Dire non aux silicones est compliqué car on en trouve partout ! On peut néanmoins se tourner vers les produits vendus en parapharmacie (Phyto, Furterer, Klorane) ou vers les gammes professionnelles (CHI, Kerastase, Revlon Professionnal) qui utilisent de meilleures silicones, utilisées dans des combinaisons équilibrées.
L’avis de Jannick Thiroux, Enseignant en dermopharmacologie et cosmétologie*
Il y a plusieurs type de silicones. Selon l’effet souhaité, on choisira un type de silicone en particulier. Dans tous les cas, elles apportent une texture et un effet dont on ne pourrait plus se passer ! Dans les shampoings et soins capillaires, elles gainent les cheveux, leur apportent brillance et soyeux. Dans les fonds de teint et les crèmes, elles facilitent l’application et déposent un fabuleux fini au toucher. Leurs bons ou mauvais effets sont liés à un juste équilibre des composants. Mais, selon moi, aucune n’assèche les cheveux sur le long terme.
Leur vrai + : elles ont une bonne affinité avec la peau (pas d’allergie)
Le problème ? Les silicones ne sont pas biodégradables.
* auteur de Produits dermocosmétiques mode d’emploi. Comprendre pour mieux conseiller, Ed. Arnette et Le Moniteur.
Amandine Grosse
Écrit par Malvinale 18/03/2013