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Comment lire les étiquettes des produits cosmétiques ?
A la une   Le 11/01/2023

Comment lire les étiquettes des produits cosmétiques ?

Ah, qu’il est difficile de s’y retrouver parmi les étiquettes de nos cosmétiques ! Entre produits à éviter, à proscrire, dénominations en langue étrangère, noms savants, compositions interminables… il est compliqué d’y voir clair. Allez, on va essayer de dépoussiérer tout cela ensemble afin d’avoir quelques clés de lecture !

Nos premiers conseils

Premièrement, dites-vous que ce n’est pas un drame absolu si vous utilisez un produit avec un ingrédients déconseillé. Le problème vient surtout de l’accumulation quotidienne de nombreuses substances nocives sur votre corps ! Essayez donc, dans la mesure du possible, de prêter attention à l’ensemble de vos produits et de changer progressivement votre routine sans vous mettre la pression.

Autre petit conseil avant de rentrer dans le vif du sujet : méfiez-vous des applications de décryptage d’étiquettes cosmétiques ! Il arrive que l’ensemble des substances (il y en a des milliers !) ne soit pas entièrement renseigné dans leur base de données. En outre, certaines applications sont détenues par des laboratoires ou des marques cosmétiques. Nous pouvons donc remettre en cause leur objectivité vis-à-vis de la concurrence et de leurs propres produits. Renseignez-vous toujours avant de télécharger une de ces applis !

 

Comment lire mon étiquette ?

Bien, à présent il est temps d’y voir plus clair ! Tout d’abord, sachez qu’en Europe, les marques, laboratoires et fabricants ont l’obligation formelle de mentionner la composition de leurs produits selon la nomenclature INCI (International Nomenclature for Cosmetic Ingredients). Selon cette dernière, les noms sont systématiquement inscrits en latin et/ou en anglais et la liste s’organise toujours comme suit :

  • Le premier ingrédient nommé est toujours celui présent avec le volume le plus important (souvent l’eau – aqua ou water) dans le produit.
  • Ceux qui suivent répondent à un ordre décroissant, toujours en fonction de leur quantité dans le produit.
  • À partir des substances présentes dans un volume inférieur à 1%, l’ordre ne s’applique plus, si bien qu’elles peuvent être placées aléatoirement dans le reste de la liste.

 

Nous vous suggérons de fuir tous les produits pourvus d’une liste d’ingrédients à rallonge, ce n’est généralement pas bon signe. En effet, cela indique que de nombreuses substances ont dues être ajoutées afin de pallier à l’efficacité insuffisante de certaines.

 

La différence entre noms anglais et noms latins ?

  • Généralement, les termes en anglais indiquent des substances ayant subi une intervention chimique conséquente (exemple : l’Hydrogenated avocado oil ou huile d’avocat hydrogenée), ou sont tout simplement des dénominations de produits de synthèse chimiques (exemple : le Sodium Laureth Sulfate, à éviter). Mais tous les éléments chimiques ne sont pas pour autant nocifs pour la santé !

 

  • À l’inverse, les noms latins se réfèrent le plus couramment à des noms de plantes (exemple : la Lavandula Angustifolia correspond à de la Lavande vraie). Lorsqu’ils sont couplés à un nom anglais, cela signifie que la substance a subi une transformation (exemple : Nelumbium speciosum flower extract correspond à de l’extrait de fleur de lotus sacré).

 

Quels ingrédients éviter ? 

Enfin, nous vous proposons un petit tour d’horizon des ingrédients dont il faut se méfier (liste non exhaustive) :

 

  • # Les parabens : ce sont des conservateurs potentiellement allergènes et cancérigènes.
  • # Le BHA (butylated hydroxyanisole, antioxydant) et le BHT : le BHA est classé comme cancérogène possible par le CIRC (Centre International de Recherche contre le Cancer) et jugé toxique, perturbateur endocrinien et mauvais pour la fertilité. Le BHT est souvent utilisé pour le remplacer de par ses propriétés similaires, mais se voit également déconseillé par l’ANSES (Agence nationale sécurité sanitaire).
  • # Les sulfates : tous ne sont pas à décrier, le lauryl sulfate (SLS) et l’ammonium lauryl sulfate (ALS) par exemple, sont d’origine naturelle. 
  • # Les PEG (polyéthylène glycols)  ou PPG (polypropylènes glycols) : ils sont classés indésirables selon le cahier des charges de Cosmos Organic. Il s’agit de gélifiants ou d’épaississants permettant d’apporter de la texture au produit et de rendre votre peau plus perméable aux substances que vous appliquez dessus. Le problème vient du fait qu’ils ne sont pas biodégradables, dangereux à fabriquer, potentiellement irritants et vecteurs d’impuretés.
  • # Le silicone : il en existe plusieurs types et sont mentionnés dans les mots avec les suffixes –xane, –cone, –one. Mauvais pour l’environnement, ils peuvent également causer l’obstruction des pores et n’apporter qu’un soin superficiel à la fibre capillaire.
  • # Les phtalates : souvent présents dans des produits pour cheveux ou dans les vernis à ongles, ils sont accusés de perturber les hormones féminines et de menacer la fertilité masculine. 
  • # Le formaldéhyde : on le retrouve dans de nombreux vernis à ongles et pourrait provoquer allergies et cancers.
  • Les sels ou chlorate d’aluminium : on les rencontre essentiellement dans les déodorants aérosols. Ils pourraient favoriser l’apparition de maladies telles que le cancer du sein.
  • # Les paraffines : provenant de la pétrochimie, il faut les éviter lorsqu’on a une peau acnéique car elles ont tendance à provoquer l’apparition de boutons. En effet, un produit cosmétique de qualité et adapté à votre peau ne doit pas être comédogène. 

 

La liste de l’ensemble des substances à éviter est bien évidemment plus longue mais il serait fastidieux de vous en dresser un panel complet. N’hésitez pas à vous renseigner un maximum selon les produits que vous achetez afin de mieux comprendre les étiquettes de vos cosmétiques et de savoir ce que vous appliquez sur votre peau. 

Toujours est-il que de nombreuses études demeurent encore en cours et que certaines substances ont vocation à être interdites ou réévaluées. Le monde des cosmétiques est constamment en mutation et il est tout à fait normal d’avoir du mal à suivre ! Fiez-vous dans un premier temps au différents labels ainsi qu’à la législation Européenne en place. Lisez donc attentivement les fiches produits des marques en provenance d’autres continents. Suivez aussi régulièrement l’actualité beauté, familiarisez-vous avec vos étiquettes et tout ce brouillard autour des compositions devrait finir par se dissiper à force de pratique !

Écrit par Audrey Feillaultle 11/01/2023

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