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Success story : rencontre avec Lara, de Selectionnist
A la une   Le 31/03/2017

Success story : rencontre avec Lara, de Selectionnist

D’où te vient la fibre de l’entrepreneuriat ?
Je viens d’une famille d’entrepreneurs. Même mes grand-mères travaillaient.
Mais à l’origine, mon rêve c’était d’être Ally McBeal, de travailler dans un grand bureau d’avocat et de gérer plein de dossiers. Et puis je suis devenue avocate et je me suis rendu compte que ce n’était pas vraiment ça. Qu’il y avait beaucoup de hiérarchies, qu’il fallait être très performant… Peut-être que je n’étais pas si performante et pas si à l’aise dans ce domaine ! J’avais envie de plus de liberté.  L’envie d’être autonome, de prendre mes propres décisions, de l’adrénaline que ça procurait.

Comment tu en es arrivée à créer l’appli Selectionnist ?
Avant Selectionnist, j’ai eu une première activité avec la création de Dealissime {site de vente de deals locaux type Groupon, ndlr}, qui a été rachetée par Living Social. J’était toute jeune à la fondation j’avais, 26, 28 ans… On a donc vendu la boîte. Mais en ce qui me concerne, je n’en avais pas forcément envie, voire pas envie du tout. Ça ne faisait que 15 mois que nous l’avions créée. Mais bon, il y avait un acheteur, c’était la bonne étape suivante…
Je n’ai pas souhaité poursuivre pour diriger une filiale. Je voulais être entrepreneuse ! On a donc fondé Selectionnist, une appli mobile qui permet de retrouver tout ce qu’on voit dans un magazine, de savoir où l’acheter. De la mode, de la beauté, de la déco, du lifestyle, enfant, culture… C’est aussi une super source d’inspiration.

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Quel est le bon tempérament pour entreprendre selon toi ?
Je dirais qu’il faut être persévérant ! Entreprendre, c’est une formidable aventure, mais c’est aussi les montagnes russes. Je pense qu’il faut beaucoup d’optimisme pour ne pas être trop angoissé. Savoir fermer les yeux sur des choses douloureuses. Croire très fort en son étoile. Il faut de la créativité, être capable de vendre sa boîte tout le temps. Avoir l’envie de rencontrer des gens, de vendre. Il faut avoir envie, tout simplement !

Quand l’entreprise commence à grossir, comment fait-on pour déléguer sans craindre de perdre la main ?
Je trouve ça très difficile ! Il y a un vrai affect qui se crée. Ma première boîte, quand je m’en suis séparée, ça a été super dur. Une boîte c’est comme un bébé. Mais oui, pour la faire grandir il faut forcément la laisser vivre… À vrai dire j
e n’ai pas vraiment d’astuce ! La croissance naturelle fait qu’on est obligée de se détacher.

Est-ce que tu as le sentiment qu’être une femme a compliqué des choses dans ton parcours ?
Je ne sais pas si cela aurait été plus facile si j’avais été un homme. Ma perception aujourd’hui, c’est que ça m’a plutôt aidé d’être une femme. Ça permet aujourd’hui de se distinguer, il y une espèce de discrimination positive. Ce qui m’a plus pénalisée, c’était le fait d’être jeune. Mais le titre d’avocate rassurait un peu…
Par contre dans mon parcours pro, c’est vrai que j’ai déjà senti de la condescendance, ce n’était pas évident par exemple de manager des gens de 45 ans !
Mais je trouve que ça m’a plutôt ouvert des portes. J’ai un peu l’impression qu’on s’auto-convainc que le fait d’être une femme va poser problème.

Et être maman ET entrepreneuse, ça semble être un beau challenge !
Moi j’ai connu les 2 situations, avec et sans enfant. Ma conviction c’est que je ne veux pas regretter. J’ai envie de monter des boîtes, j’ai envie d’avoir des enfants. Je ne veux pas décaler, je ne veux pas avoir à me poser la question : est-ce qu’il faut décaler ?  Il faut donc que j’accepte de ne pas être une mère parfaite ni une entrepreneuse parfaite.
Entreprendre c’est un peu comme faire un enfant. On peut pas couper, même si on s’occupe à fond de ses enfants,  on y pense. On est en permanence en réflexion. Donc, oui, c’est une fausse liberté, on ne peut pas partir à l’étranger comme on veut, etc. Mais la vraie liberté c’est de ne pas demander l’autorisation à quelqu’un. Vous régissez votre emploi du temps, parce que vous être tout le temps la tête dans votre entreprise.
C’est plus facile sans enfant, bien sûr. De fait souvent, on embauche des gens jeunes qui n’ont pas ses contraintes.

Tu as un mentor ?
Mon alter-ego, c’est mon associée. C’est peut-être aussi ma mère, mon père et mon frère. J’en discute avec eux, ils sont ouverts, ils m’aident beaucoup.

Une lecture qui t’a boostée ?
Moi j’ai une très grande bibliothèque sur l’entrepreneuriat, les astuces pour aller de 1 à 100… Le livre de Sheryl Sandberg {la numéro°2 de Facebook, En avant toute}, c’est très marketing mais très intéressant !

Pour finir, qu’est-ce qui, selon toi, rend une femme belle ?
Être en accord avec soi même. Ne pas être dans la culpabilité permanente que vivent certaines femmes.

Écrit par Ellie Rochele 31/03/2017

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